Saint Aubin de Luigné

Anjou Blanc

Nés au cœur de la Loire, le troisième vignoble de France, les Anjou Blanc font partie depuis plus de mille ans de ce paysage culturel classé par l’Unesco au Patrimoine mondial de l’humanité.

 

Terroir et Climat propices

Associée historiquement à l’ancienne province de l’Anjou, l’appellation s’étend sur la moitié sud du Maine-et-Loire, ainsi que sur les franges nord des départements des Deux-Sèvres et de la Vienne. Quelques îlots subsistent dans le nord-ouest du Maine-et-Loire, témoignages de l’époque où la vigne était implantée sur l’ensemble du département.

 

Ici, la douceur angevine chère à Joachim du Bellay n’est pas qu’une légende : l’Anjou blanc bénéficie d’un climat océanique tempéré, avec des écarts de température assez faibles et des précipitations inférieures à 600 millimètres par an en moyenne. La proximité de l’océan Atlantique, le micro-climat plus sec qui règne entre la vallée de la Loire et celle du Layon, le massif des Mauges et des Gardes qui culmine à 210 mètres d’altitude au sud-ouest et l’implantation du vignoble sur les coteaux y sont pour beaucoup.

 

L’histoire de l’Anjou Blanc

Les moines ont joué un rôle privilégié dans le développement du vignoble, chaque monastère ayant son clos de vignes. Quand Henri II Plantagenêt devient roi d’Angleterre en 1154, les vins d’Anjou sont servis à la cour sous son règne, mais aussi sous celui de ses successeurs. Tout ce que la France et l’Angleterre compte de têtes couronnées contribuera donc pendant près d’un millénaire à la réputation des vins de Loire. Sous cette impulsion, le vignoble s’est étendu des bords de la Loire vers ses affluents aux XVIe et XVIIe siècles

 

Les Vins de l’Anjou

L’Anjou blanc a pour carte de visite les schistes. C’est de ces sols sombres, aux confins du Massif armoricain, qu’il tire son identité : des vins de printemps frais et directs, gouleyants et fruités, pour l’apéritif et les gourmandises spontanées ; et des vins de garde bâtis pour durer. Droits, minéraux, structurés, tout en finesse et en longueur, ils sont dignes de la plus haute gastronomie.

 

Des accords mets et vins d’exception

Au printemps, vive l’Anjou blanc ! Frais, vifs, cristallins, les Anjous de printemps n’attendent que les premiers beaux jours pour s’exprimer. À eux, les apéritifs joyeux autour de crevettes juste poêlées, de crudités croquantes et de fromages de chèvre frais. Rien de tout ça sous la main ? Ces vins de fruits savent aussi faire simple : olives, fruits secs et bonne charcuterie leur conviennent parfaitement ! Amateurs d’exotisme, ils escortent volontiers sushis et sashimis, en modérant le wasabi. En mode raffiné, ils soulignent la délicatesse d’un carpaccio de veau aux noisettes et amandes concassées.

 

En chiffres

Production annuelle : 20 300 hl sur 490 ha soit 2 710 000 bouteilles par an environ.
Rendement annuel : 60 hl/ha
400 producteurs